02 May 2016 - NPWJ News Digest on FGM & women's rights

NPWJ press release

Ministerial Sub-Regional Consultation in Senegal to foster effective implementation of UNGA resolution banning Female Genital Mutilation
by NPWJ, 27 May 2016

 Dakar, Senegal, 26-27 April 2016

 
On 26-27 April 2016, the Ministry of Women, Family and Childhood of Senegal and No Peace Without Justice, in partnership with the Inter-African Committee for Traditional Practices Affecting the Health of Women and Children  (IAC) and the local associations COSEPRAT and La Palabre, convened a Sub-Regional Ministerial Consultation in Dakar, Senegal, aimed at fostering the implementation of United Nations General Assembly (UNGA) Resolution 69/150 calling for a worldwide ban on female genital mutilation (FGM).
 
The Ministerial Consultation, which was held under the high patronage of the Ministry of Women, Family and Childhood of Senegal, was organised with the support of the Italian Ministry of Foreign Affairs and International Cooperation.
 
Participants included ministers and high-level government representatives, parliamentarians and civil society activists from Senegal and other 14 countries (Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea Bissau, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Togo) as well as representatives of UN agencies and other international organisations and diplomatic missions.
 

 
The UNGA Resolution, the adoption of which was spearheaded by African States, is now a fundamental reference point in the worldwide efforts to combat this human rights violation, to protect its victims and to hold perpetrators to account. There is a need for strong, coordinated policies and concrete, practical strategies within and across the justice, health and social action/gender sectors to achieve the resolution’s purpose.
 
The purpose of the Ministerial Consultation was to facilitate an in-depth policy dialogue among the participants who represent and work within and across these three main sectors to discuss experiences on the political and operational challenges in implementing the national normative frameworks, identify concrete solutions and explore avenues of cooperation with their counterparts in the Sub-region. Ultimately, the Ministerial Consultation was designed to lead to an aspirational outcome document that will engage participants for future actions to bring an end to FGM, showcasing successes in the implementation of the ban and in sectoral and sub-regional collaboration. The outcomes can also provide inspiration and a call to action for other regions where the work to implement the ban against FGM has not yet reached the scope of activity seen in West Africa.
 

 
The Conference concluded with the adoption of a Final declaration calling on to ''recognise and promote the fundamental role of legislation and other normative frameworks implementing the prohibition of FGM through the criminalization of this human rights violation". As highlighted by the Final Declaration, it is essential to ensure that the prohibition of FGM is reflected in all areas and at all levels, including professional codes of conduct, standards of education, training and vocational assessment. The document notes that this should maximize the potential of the ban on FGM by allowing a coordinated and comprehensive response to the needs of victims. Moreover, national authorities should ensure the provision of adequate and integrated services that meet legal as well as medical and psychosocial needs of victims of FGM.
Participants also stressed the need to ensure sufficient budgetary allocations at local, national, sub-regional, regional, and international level, in order to implement the ban on FGM in all its aspects, including prevention, response and evaluation.
The final declaration further calls for the recognition and inclusion of FGM as a form of violence against children in all national and sub-regional laws, agreements, policies and procedures related to the prevention of child abuse; the establishment of a mechanism for coordination and sharing of information between governments, parliaments and civil society in the sub-region in order to harmonize legislation, regulatory frameworks, and national policies to prevent, respond to and enable the evaluation of cross-border practices of FGM.
 

 
Press coverage:

 

 
Documentation:

 
 
For more information, contact Alvilda Jablonko, Director for Gender and Human Rights, on ajablonko@npwj.org, phone: +32 494 533 915 or Nicola Giovannini, email: ngiovannini@npwj.org, phone: +32 2 548 39 15.
- See more at: http://www.npwj.org/GHR/Ministerial-Sub-Regional-Consultation-Senegal-fo...

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NPWJ in the news

Forum sous-régional ministériel au Sénégal pour mettre fin aux MGF
CCTV, Afrique Infos, 29 Apr 2016

Les Nations unies et les organisations des droits de l'homme appellent à un arrêt complet de la pratique néfaste de la mutilation génitale féminine. Un forum sous-régional ministériel vient de se conclure à Dakar, au Sénégal. Ce forum vise à favoriser l'application de la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies pour une interdiction mondiale de la MGF.
Des représentants du gouvernement de la région du Sahel se sont rassemblés aux deux jours de conférence dans la capitale sénégalaise.
ALVILDA JABLONKO, Directrice de No peace without justice: "Selon les derniers rapports des Nations unies, la mutilation génitale féminine et l'excision ne montrent aucun signe de ralentissement dans certains pays. Peu de poursuites ont lieu dans les pays afin de sanctionner et de réprimer la poursuite de cette pratique, même si la plupart des gouvernements ont adopté des lois et des mécanismes de protection assez puissants."
MARIAM LAMIZANA, Présidente du comité de l'interafrique : "Il y a trois parties dans notre stratégie principale. La prévention, la protection et le soin. Le soin est administré aux personnes souffant physiquement. Par conséquent, lors de notre campagne de sensibilisation, nous déclarons qu'il existe des possibilités de soigner les personnes qui vivent avec les effets secondaires de l'excision. Dans le cadre du soin, au Burkina Faso, grâce au comité interafricain et à l'UEMOA, nous avons formé un certain nombre de médecins dans les techniques de réparation des effets secondaires de l'excision. Dans ce domaine, les soins sont gratuits." Des ministres, des hauts-représentants du gouvernement, des parlementaires et des militants des droits civils du Sénégal et de 14 autres pays de la région dont le Libéria, où ces pratiques sont toujours légales, ont participé à ce forum.
SIANE ABDUL-BAKI, Ministre adjointe, Ministère social du genre et des enfants : "Au Libéria, parce que la pratique de la MGF est profondément ancréée dans notre culture et tradition, l'une des plus importantes stratégies est de travailler avec les personnes traditionnelles, de changer la perception, l'attitude et de sensibiliser les gens autour de la MGF." Certaines agences des Nations unies ont prévenu que le taux global de progrès pour mettre fin à la mutilation génitale féminine ne suffit pas par rapport à la croissance démographique. Selon les représentants, le nombre de jeunes filles et de femmes sujettes à cette pratique augmentera de manière significative d'ici les 15 prochaines années si la tendance actuelle continue. 

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Forum ministériel sous-régional au Sénégal pour mettre fin aux MGF
CCTV / Afrique Infos, 29 Apr 2016


Les Nations unies et les organisations des droits de l'homme appellent à un arrêt complet de la pratique néfaste de la mutilation génitale féminine. Un forum sous-régional ministériel vient de se conclure à Dakar, au Sénégal. Ce forum vise à favoriser l'application de la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies pour une interdiction mondiale de la MGF.
Des représentants du gouvernement de la région du Sahel se sont rassemblés aux deux jours de conférence dans la capitale sénégalaise.
ALVILDA JABLONKO, Directrice de No peace without justice: "Selon les derniers rapports des Nations unies, la mutilation génitale féminine et l'excision ne montrent aucun signe de ralentissement dans certains pays. Peu de poursuites ont lieu dans les pays afin de sanctionner et de réprimer la poursuite de cette pratique, même si la plupart des gouvernements ont adopté des lois et des mécanismes de protection assez puissants."
MARIAM LAMIZANA, Présidente du CI-AF : "Il y a trois parties dans notre stratégie principale. La prévention, la protection et le soin. Le soin est administré aux personnes souffant physiquement. Par conséquent, lors de notre campagne de sensibilisation, nous déclarons qu'il existe des possibilités de soigner les personnes qui vivent avec les effets secondaires de l'excision. Dans le cadre du soin, au Burkina Faso, grâce au comité interafricain et à l'UEMOA, nous avons formé un certain nombre de médecins dans les techniques de réparation des effets secondaires de l'excision. Dans ce domaine, les soins sont gratuits."
 Des ministres, des hauts-représentants du gouvernement, des parlementaires et des militants des droits civils du Sénégal et de 14 autres pays de la région dont le Libéria, où ces pratiques sont toujours légales, ont participé à ce forum.
SIANE ABDUL-BAKI, Ministre adjointe, Ministère social du genre et des enfants : "Au Libéria, parce que la pratique de la MGF est profondément ancréée dans notre culture et tradition, l'une des plus importantes stratégies est de travailler avec les personnes traditionnelles, de changer la perception, l'attitude et de sensibiliser les gens autour de la MGF."
Certaines agences des Nations unies ont prévenu que le taux global de progrès pour mettre fin à la mutilation génitale féminine ne suffit pas par rapport à la croissance démographique. Selon les représentants, le nombre de jeunes filles et de femmes sujettes à cette pratique augmentera de manière significative d'ici les 15 prochaines années si la tendance actuelle continue.

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Sénégal : Plaidoyer pour la criminalisation des mutilations génitales féminines
APA / Star Africa, 27 Apr 2016


 
Les participants à la Consultation ministérielle sous–régionale sur la mise en œuvre de la résolution 69/150 de l’Organisation des Nations Unies interdisant les mutilations génitales féminines, ont, au terme de leurs travaux, recommandé de ‘’reconnaitre et promouvoir le rôle essentiel de la législation et d’autres cadres normatifs mettant en œuvre l’interdiction des MGF à travers la prohibition et la criminalisation de cette violation des droits humains ».
La Déclaration finale de la Consultation remise dont copie a été distribuée à la presse, tient à assurer que l’interdiction des MGF se reflète dans tous les domaines et a tous les niveaux, y compris dans les codes de conduite professionnels, les normes d’éducation, la formation continue et l’évaluation professionnelle.
Le texte note que ceci devrait permettre de maximiser le potentiel de l’interdiction des MG, d’assurer une réponse coordonnée et globale répondant aux besoins des victimes.
Ils ont aussi, préconisé d’assurer des allocations budgétaires suffisantes au niveau local, national, sous régional, régional, et international destinées aux victimes de cette violation des droits humains en répondant également à leurs besoins médicaux et psychosociaux, ainsi que juridiques.
Les participants ont, en outre, appelé à la mise en place d’un mécanisme de coordination et de partage d’informations entre gouvernements, parlements et société civile dans la sous- région, afin d’harmoniser la législation, les cadres normatifs, et les politiques nationales, pour prévenir, répondre et permettre l’évaluation des activités transfrontalières concernant les MGF.
Cette rencontre est organisée par le ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et No Peace Without Justice, en partenariat avec le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant pour effet sur la santé des femmes et des enfants (Ciaf). 
La Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde adoptée grâce aux efforts et à la volonté des Etats africains, est devenue un point de référence crucial de la lutte contre globale contre cette violation des droits humains et pour assurer la protection des victimes et la poursuite des responsables.
La consultation régionale a réuni durant deux jours, entre autres participants, des ministres et représentants gouvernementaux, des parlementaires et des activistes du Sénégal et de 14 pays ainsi que des représentants des agences des Nations Unies et d’autres organisations internationales et des représentations diplomatiques.

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Faible sanction sur l’excision au Sénégal. Seuls huit jugements en 17 ans
Mouhamadou BA, Rewmi, 27 Apr 2016


Malgré l’existence d’une loi interdisant l’excision, depuis 1999, au Sénégal, seuls huit cas ont été jugés en 17 ans.
Comme toutes les traditions, l’excision qui consiste en l’amputation d’une partie du sexe de la femme à la vie dure. L’État du Sénégal, tout en continuant d’user de stratégies de persuasion, d’éducation et de sensibilisation, s’est d’abord résolument engagé à user de l’arme juridique pour mettre un terme à cette pratique. Mais la loi sur l’excision souffre d’une application faible par rapport à l’ampleur de la pratique et aux résistances enregistrées, selon un rapport présenté, hier, par le ministère de la Famille. Après 17 ans de lutte, seuls 08 cas ont été portés au tribunal, lit-on dans le même rapport présenté  en marge d’une consultation ministérielle sous-régionale sur la mise en œuvre de la Résolution 69/150 de l’Organisation des Nations-Unies interdisant les mutilations génitales féminines. Selon la même source, la  loi est appliquée avec souplesse, car les peines prononcées sont faibles. Selon toujours le rapport, il y a l’intervention des lobbies religieux pour obtenir la clémence du tribunal. Même des responsables d’ONG impliqués dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) sont intervenus « pour solliciter plus de compréhension de la part du tribunal et sa clémence ».
Aussi, les réponses particulières des communautés villageoises renvoient-elles, aux spécificités sociologiques de ces milieux faits de solidarité et de capacité de dissimulation. D’où l’absence de dénonciation. Jeunes et femmes se sont contentés de dire, après un temps perceptible d’hésitation et d’intense réflexion, qu’ayant abandonné l’excision, ils n’ont connaissance d’aucune personne ayant pratiqué l’excision dans leurs villages, selon le rapport. Caractérisant un tel unanimisme, le même rapport  parle  de « complicité communautaire », et d’une « omerta communautaire ». Alors que la pratique continue,  les populations savent, mais refusent de dénoncer. Ces réponses montrent à quel point il peut être difficile de se faire une idée précise du nombre de filles excisées et de déterminer la prévalence de l’excision dans les communautés, dit le rapport.  Qui précise qu’au Sénégal, 25% des filles et de femmes sont actuellement touchées. Environ 13% des filles de moins de 14 ans restent excisées, chaque année, en moyenne autour de l’âge de 6-7 ans.
À signaler que la consultation régionale réunit, entre autres participants, des ministres et représentants gouvernementaux, des parlementaires et des activistes du Sénégal et de 14 pays ainsi que des représentants des agences des Nations-Unies et d’autres organisations internationales et des représentations diplomatiques.

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Pour rayer l'excision de la carte: Une Consultation ministérielle sous régionale s'ouvre à Dakar
Ieral, 26 Apr 2016


Trouver les voies et moyens pour éradiquer le phénomène de la mutilation génitale féminine, c’est ce qui motive une rencontre dénommée Consultation sous régionale sur la mise en œuvre de la Résolution onusienne 69/150 interdisant les mutilations génitales féminines. Cette rencontre de deux jours, qui regroupe des experts et des ministres des pays membres de la Cedeao, mais aussi d’autres pays, sera une occasion de discuter sur tout ce qui a été fait pendant 32 ans pour éradiquer ce fléau qui touche les jeunes filles.
Le ministre en charge de la Femme, de la Famille et de l’Enfance est revenu sur l’article 4 de la résolution 69/150 qui, selon elle, «exhorte les Etats à condamner, entre autres, les mutilations génitales féminines, qu’elles soient ou non pratiquées dans un centre médical, à prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver les filles et les femmes de telles pratiques, en promulguant et en faisant appliquer une loi, une législation interdisant cette forme de violence et à mettre fin à l’impunité», a dit Mariama Sarr. « Nos différents pays sont engagés à l’application de telles mesures », a-t-elle ajouté. Prenant le cas spécifique du Sénégal, Mme Sarr fera remarquer qu’une loi pénalisant les mutilations génitales féminines y est en vigueur depuis le 29 janvier 1999. « En plus de ce dispositif législatif et pénal, différents mécanismes basés sur l’approche droits humains et les normes sociales, la responsabilisation des femmes et des jeunes, le développement formalisé du mouvement d’abandon de l’excision, le dialogue public, inclusif au sein des communautés, la mobilisation des élus locaux, des décideurs sociaux, pour ne citer que ces exemples, ont concouru à faire reculer la pratique de l’excision », a-t-elle indiqué avant de signifier que « l’engagement international autour de la lutte contre les mutilation génitales féminines à travers la résolution 69/150 est une force de lance, mais, il faut reconnaître que les dynamiques régionales et sous régionales constituent le fer de lance ». Mme Sarr d’espérer que cette rencontre soit « un espace d’échanges et de propositions qui vont, certainement, ouvrir de nouvelles orientations en phase avec cette importante résolution onusienne ».

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Ouverture à Dakar d’une conférence sous-régionale contre les mutilations génitales
APA / Star Africa, 26 Apr 2016


Une conférence sous-régionale sur la mise en œuvre de la Résolution 69/150 de l’Organisation des Nations Unies interdisant les mutilations génitales féminines s’est ouverte mardi à Dakar pour s’achever mercredi, a constaté APA.
Cette rencontre est organisée par le ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et No Peace Without Justice, en partenariat avec le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant pour effet sur la santé des femmes et des enfants (Ciaf).
Selon ses organisateurs, la conférence vise à encourager la mise en œuvre de la Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde.
La Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde adoptée grâce aux efforts et à la volonté des Etats africains, est devenue un point de référence crucial de la lutte contre globale contre cette violation des droits humains et pour assurer la protection des victimes et la poursuite des responsables.
La consultation régionale réunit, entre autres participants, des ministres et représentants gouvernementaux, des parlementaires et des activistes du Sénégal et de 14 pays ainsi que des représentants des agences des Nations Unies et d’autres organisations internationales et des représentations diplomatiques.

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Excision: Seuls 8 cas jugés en 17 ans au Sénégal
Sen360, 26 Apr 2016


En dépit de l'existence d'une loi interdisant l'excision depuis 1999 au Sénégal, seuls huit cas ont été jugés en 17 ans pour pratique de l'excision dans le pays.
«Au Sénégal, la loi contre l'excision peine à  s'appliquer et on ne compte que 8 cas jugés pour pratique de l'excision sur une période de 17 ans», selon un document remis à  la presse par le ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l'Enfance et No Peace without justice en marge d'une consultation ministérielle sous-régionale sur la mise en ?uvre de la Résolution 69/150 de l'Organisation des Nations Unies interdisant les mutilations génitales féminines.
Ils organisent cette rencontre, en partenariat avec le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant pour effet sur la santé des femmes et des enfants (Ciaf).
Selon ses organisateurs, la conférence vise à  encourager la mise en ?uvre de la Résolution 69/150 de l'ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde. La Résolution 69/150 de l'ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde adoptée grâce aux efforts et à  la volonté des Etats africains, est devenue un point de référence crucial de la lutte contre globale contre cette violation des droits humains et pour assurer la protection des victimes et la poursuite des responsables.
Au Sénégal, 25% des filles et de femmes sont actuellement touchées. Environ 13% des filles de moins de 14 ans restent excisées chaque année, en moyenne autour de l'âge de 6-7 ans. «La lutte contre les mutilations génitales demeure une priorité absolue pour le Sénégal. Nous devons redoubler d'efforts à  la fois en tant que pays individuel et conjointement avec d'autres pays de la sous-région afin de mettre fin ç cette pratique», a indiqué Mariama Sarr, ministre de la Femme.

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Seuls huit jugements en 17 ans pour pratique de l'excision au Sénégal
APA / Star Africa, 26 Apr 2016


Malgré l’existence d’une loi interdisant l’excision depuis 1999 au Sénégal, seuls huit cas ont été jugés en 17 ans pour sévir contre cette pratique, a appris APA mardi à Dakar, de sources officielles.
« Au Sénégal, la loi contre l’excision peine à s’appliquer et on ne compte que 8 cas jugés pour pratique de l’excision sur une période de 17 ans», relève un document remis à la presse par le ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et l’ONG No Peace Without Justice en marge d’une consultation ministérielle sous-régionale sur la mise en œuvre de la Résolution 69/150 de l’Organisation des Nations Unies interdisant les mutilations génitales féminines.
Ils organisent cette rencontre en partenariat avec le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant pour effet sur la santé des femmes et des enfants (CIAF). Selon ses organisateurs, la conférence vise à encourager la mise en œuvre de la Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde. La Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde adoptée grâce aux efforts et à la volonté des Etats africains, est devenue un point de référence crucial de la lutte globale contre cette violation des droits humains et pour assurer la protection des victimes et la poursuite des responsables.
Au Sénégal, 25% des filles et des femmes sont actuellement touchées et environ 13% des filles de moins de 14 ans restent excisées chaque année, en moyenne autour de l’âge de 6-7 ans.
« La lutte contre les mutilations génitales demeure une priorité absolue pour le Sénégal. Nous devons redoubler d’efforts à la fois en tant que pays individuel et conjointement avec d’autres pays de la sous-région afin de mettre fin à cette pratique», a indiqué Mariama Sarr, ministre de la Femme. Toutefois, elle a souligné qu’une victoire a été enregistrée dans le combat contre les mutilations génitales, surtout que l’éradication se heurte à de fortes résistances socio-culturelles. «Aujourd’hui, l’éducation aux droits humains et la communication ainsi que l’implication des leaders d’opinion, entre autres, ont permis d’engranger d’importants résultats», a dit Mme Sarr.

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Dakar hôte d’une consultation sous-régionale sur l’élimination des mutilations génitales
Ligne Directe (Sénégal), 26 Apr 2016


La capitale sénégalais accueille, ces 26 et 27 avril une consultation sous-régionale sur la mise en œuvre de la Résolution 69/150 de l’Organisation des Nations Unies interdisant les mutilations génitales féminines.
 Sous l’égide du ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et No Peace Without Justice, en partenariat avec le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant pour effet sur la santé des femmes et des enfants (Ciaf), la rencontre réunit, entre autres participants, des ministres et représentants gouvernementaux, des parlementaires et des activistes du Sénégal et de 14 pays ainsi que des représentants des agences des Nations Unies et d’autres organisations internationales et des représentations diplomatiques.
 Selon ses organisateurs, la conférence vise à encourager la mise en œuvre de la Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde.
 La Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde adoptée grâce aux efforts et à la volonté des Etats africains, est devenue un point de référence crucial de la lutte contre globale contre cette violation des droits humains et pour assurer la protection des victimes et la poursuite des responsables.

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Conférence de Presse (extrait) sur la Conférence Ministérielle sous-régionale de Dakar
Senego TV, 26 Apr 2016

 
 
 
Intervenants: Mariama Sarr (Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance du Sénégal), Niccolò Figà Talamanca (Secrétaire Général de NPWJ), Mariam Lamizana (CI-AF), Khady Koita (La Palabre).

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Des ministres de la sous-région en consultation sur l’interdiction des Mutilations génitales féminines, Pana - 24 avril 2016
PANA, 24 Apr 2016


Dakar, Sénégal (PANA) – Les ministres de la Femme, de la Santé et de la Justice des Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Mauritanie prennent part ce lundi à Dakar (Sénégal), à la Consultation sous-régionale sur l’application de la Résolution onusienne 69/150 interdisant les Mutilations génitales féminines (MGF).
Cette rencontre, qui vise à renforcer en particulier le cadre politique, législatif et juridique interdisant la pratique, se veut un moment-clé de la Campagne « BanFGM : Pour l’Elimination des Mutilations génitales féminines » dont le lancement effectif avait été effectué à Dakar en avril 2010.
Cette campagne financée par le ministère italien des Affaires étrangères et du Développement international, est menée par un groupe d’organisations de la société civile, composé de No Peace Without Justice (NPWJ), du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF) et des organisations nationales partenaires.
Aussi, la Consultation sous-régionale entend-elle harmoniser les législations nationales avec les conventions et traités internationaux ratifiés par la plupart des Etats de l’Afrique subsaharienne et renforcer l’engagement des acteurs impliqués à la mise en œuvre des dispositions de la Résolution 69/150.
Il faut rappeler qu’en 2012, l’assemblée générale des Nations unies avait adopté par consensus, la Résolution 67/146, qui sera renouvelée en 2014 et remplacée par la Résolution 69/150, interdisant les MGF de façon universelle.
« Aujourd’hui, un cadre législatif clair et efficient interdisant les MGF est désormais considéré comme un pilier incontournable dans la lutte contre cette violation des droits humains », affirme le ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, dans un communiqué qui met en exergue le « leadership très fort » du Sénégal dans le mouvement de promotion de l’abandon des pratiques néfastes.
Le communiqué de presse rapporte, à cet effet, « une réelle volonté politique marquée par un engagement au plus haut niveau de l’Etat sénégalais depuis les années 70 », précisant que l’année 1997 avait marqué un tournant décisif avec la prise de position publique du président d’alors, Abdou Diouf, condamnant la pratique des MGF, à l’occasion du congrès mondial des droits de l’homme, tenu à Dakar.
L’Assemblée nationale avait ensuite voté la loi 99-05 interdisant la pratique des MGF le 13 janvier 1999, sous l’impulsion du collectif des femmes parlementaires et des organisations de femmes.
Ces efforts en faveur de l’abandon des pratiques néfastes avaient conduit à l’élaboration de deux plans d’actions quinquennaux (2000-2005 et 2010-2015), « dont les exécutions ont permis d’enregistrer des progrès considérables », indique le communiqué qui invite tous les pays du monde entier à adopter des stratégies permettant de « pérenniser les acquis et de relever les défis pour le bonheur des femmes et des jeunes filles ».

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Consultation Ministérielle Sous Régionale sur la mise en œuvre de la Résolution onusienne 69/150 interdisant les Mutilations Génitales Féminines
Thiey Dakar, 23 Apr 2016


Un événement organisé par le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance du Sénégal, No Peace Without Justice, le Comité Inter-Africain sur les Pratiques Traditionnelles, La Palabre.
Pourquoi en 2016, le monde compte plus de 200 millions de filles et de femmes ayant subi les mutilations génitales féminines? Comment expliquer que cette forme de violence à l’égard des filles et des femmes, persiste toujours? Comment accepter que ces violations des droits humains continuent d’être perpétrées contre les femmes, sous-couvertes du respect de la tradition ou de la religion? Aujourd’hui, un cadre législatif clair et efficient interdisant les MGF est désormais considéré comme un pilier incontournable dans la lutte contre cette violation des droits humains.
Suite aux efforts des gouvernements et de la société civile, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté par consensus, en 2012, la Résolution 67/146 (renouvelée en 2014 et remplacée par la 69/150) interdisant les MGF de façon universelle.
Depuis 2010, la Campagne « BanFGM : Pour l’Elimination des Mutilations Génitales Féminines » vise à contribuer à l’interdiction mondiale des MGF. La Campagne a vu son lancement effectif à Dakar en avril 2010 pendant la Conférence Interparlementaire, organisée en collaboration entre le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, le Réseau des Parlementaires pour la Population et le Développement du Sénégal et NPWJ. Le Sénégal a donc, très tôt, eu un rôle central dans la poursuite de la Résolution onusienne, au niveau continental comme international.
La Campagne BanFGM, financée par le Ministère italien des Affaires étrangères et du développement international, est menée par un groupe d’organisations de la société civile, composé de No Peace Without Justice (NPWJ), du Comité Inter-Africain sur les Pratiques Traditionnelles ayant effet sur la Santé des Femmes et des Enfants (CI-AF) et des organisations nationales partenaires.
Le moment clé de cette campagne est l’organisation de cette Consultation Ministérielle Sous Régionale, les 26 et 27 avril 2016, à Dakar. Elle réunira les pays de la CEDEAO en plus de la Mauritanie, notamment les ministres de la Femme, de la Santé et de la Justice de la sous-région car étant les plus concernés par la question de l’application de la loi interdisant les MGF. Cette rencontre vise surtout à renforcer l’engagement des acteurs impliqués et en particulier le cadre politique, législatif et juridique interdisant la pratique, conformément aux dispositions de la Résolution 69/150, d’où l’urgence d’harmoniser la législation nationale conformément avec les conventions et traités internationaux ratifiés par la plupart des États des pays de l’Afrique Subsaharienne, dont le Sénégal.
Le choix de notre pays pour abriter cette rencontre s’explique par son leadership très fort dans le mouvement de promotion de l’abandon des pratiques néfastes. En effet, depuis les années 70, le gouvernement avait réaffirmé une réelle volonté politique par un engagement au plus haut niveau de l’Etat. L’année 1997 a marqué un tournant décisif avec la prise de position publique du président de la République, condamnant la pratique des MGF, à l’occasion du congrès mondial des droits de l’homme tenu à Dakar. En plus, le 13 janvier 1999, l’Assemblée Nationale avait voté, sous l’impulsion du collectif des femmes parlementaires et des organisations de femmes, la loi 99-05 interdisant la pratique des MGF. A cela s’ajoute l’élaboration de deux plans d’actions quinquennaux 2000-2005 et 2010-2015, dont les exécutions ont permis d’enregistrer des progrès considérables. Toutes ces raisons renforcent notre optimisme à penser que le Sénégal pourrait être le premier pays à atteindre l’objectif d’abandon total des MGF. Nous espérons que tous les pays du monde entier adopteront des stratégies leur permettant de pérenniser les acquis et de relever les défis pour le bonheur des femmes et des jeunes filles.

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Articles

Sénégal : Plaidoyer pour la criminalisation des mutilations génitales féminines
APA / Star Africa, 27 Apr 2016

Les participants à la Consultation ministérielle sous–régionale sur la mise en œuvre de la résolution 69/150 de l’Organisation des Nations Unies interdisant les mutilations génitales féminines, ont, au terme de leurs travaux, recommandé de ‘’reconnaitre et promouvoir le rôle essentiel de la législation et d’autres cadres normatifs mettant en œuvre l’interdiction des MGF à travers la prohibition et la criminalisation de cette violation des droits humains ». La Déclaration finale de la Consultation remise dont copie a été distribuée à la presse, tient à assurer que l’interdiction des MGF se reflète dans tous les domaines et a tous les niveaux, y compris dans les codes de conduite professionnels, les normes d’éducation, la formation continue et l’évaluation professionnelle. Le texte note que ceci devrait permettre de maximiser le potentiel de l’interdiction des MG, d’assurer une réponse coordonnée et globale répondant aux besoins des victimes. Ils ont aussi, préconisé d’assurer des allocations budgétaires suffisantes au niveau local, national, sous régional, régional, et international destinées aux victimes de cette violation des droits humains en répondant également à leurs besoins médicaux et psychosociaux, ainsi que juridiques. Les participants ont, en outre, appelé à la mise en place d’un mécanisme de coordination et de partage d’informations entre gouvernements, parlements et société civile dans la sous- région, afin d’harmoniser la législation, les cadres normatifs, et les politiques nationales, pour prévenir, répondre et permettre l’évaluation des activités transfrontalières concernant les MGF. Cette rencontre est organisée par le ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et No Peace Without Justice, en partenariat avec le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant pour effet sur la santé des femmes et des enfants (Ciaf). La Résolution 69/150 de l’ONU interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde adoptée grâce aux efforts et à la volonté des Etats africains, est devenue un point de référence crucial de la lutte contre globale contre cette violation des droits humains et pour assurer la protection des victimes et la poursuite des responsables. La consultation régionale a réuni durant deux jours, entre autres participants, des ministres et représentants gouvernementaux, des parlementaires et des activistes du Sénégal et de 14 pays ainsi que des représentants des agences des Nations Unies et d’autres organisations internationales et des représentations diplomatiques.
Signature : APA 

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